La suite de la chape maigre.
D'abord tout seul. 20 bétonnières.
Puis avec l'aide de Gérard. 30 bétonnières.





Finalement on ne va peut être pas mettre de tomettes. Chaque matin, on pourra faire un nouveau motif...



Chronique de la construction d'une maison écologique (efficace + saine + non-polluante) en Tarn et Garonne. Ecoconstruction / Autoconstruction / Bioclimatisme / Ossature bois / Chaux-chanvre / Poêle de masse / Terre crue / Récupération des eaux pluviales / Chauffe-eau solaire / Toilettes sèches / Phytoépuration / pas de PVC / Essai de comptabilisation précise des coûts / 200 € de chauffage par an / 24 kWhep/m2/an pour le chauffage / 58 kWhep/m2/an pour tous les usages
Voir tous les détails sur le site www.lesnouals.blogspot.com
Nous avons visité plusieurs installations et participé à un chantier de construction d’un système similaire.
La phytoépuration permet de ne pas produire de boues, la commune de Bruniquel ne disposant pas de filière de traitement des matières de vidange.
Description et dimensionnement de la filière
Le sol est argilo-calcaire.
L’habitation est entièrement équipée de toilettes sèches, toilettes à litière bio-maîtrisée (TLB).
Les eaux pluviales sont récupérées dans une cuve.
La filière est dimensionnée pour 5 habitants.
Les eaux grises sont admises dans une buse intégrée au bassin de roseaux.
Elles sont relevées par une pompe immergée inox (type vortex) vers le centre du filtre (12,5 m2 soit 3 m sur 4.2 m, hauteur 1.2 m).
Cet ouvrage étanche est bâti en parpaings sur une dalle béton récupérant les eaux traitées. Il est garni de haut en bas : de 50 cm de sable 2/4 ; 20 cm de pouzzolane ; 30 cm de gravier 15/30 ; 20 cm de galets 50/150.
Le bassin est ouvert en aval, à sa base, sur la hauteur du dernier lit de galets, de façon à maximiser l’apport d’oxygène nécessaire aux bactéries aérobies.
Les eaux traitées s’écoulent en surface vers un massif de bambous de 20 m2.
L’épuration des eaux usées par filtres plantés de roseaux est une technique apparue dans les années 1980. Elle est développée en France depuis 1997 par la société SINT en collaboration avec le CEMAGREF.
Les roseaux sont plantés dans des massifs filtrants constitués de sables d’une granulométrie soigneusement choisie. Le massif filtrant est alimenté par bâchées : les eaux grises s’accumulent dans un réservoir en amont, puis un dispositif automatique (déversoir ou pompe) permet de déverser un important volume d’effluent de façon séquentielle.
L’effluent circule par percolation verticale à travers les lits de graviers. Cette première étape de pré-traitement permet de retenir les matières en suspension.
La deuxième étape, le traitement, se fait au niveau des racines des plantes. Les racines des roseaux abritent une quantité importante d’organismes (flore bactérienne, champignons, micro-organismes) qui se nourrit des effluents et dégrade la matière organique. On estime que les bactéries, dans cette zone privilégiée appelée rhizosphère, sont 10 à 20 000 fois plus nombreuses que dans un sol nu. Ils vont favoriser la minéralisation de l’azote et du phosphore, qui seront alors disponibles pour la plante.
Les roseaux ont également une action mécanique : avec le vent, ils cassent la croûte superficielle qui se forme à leurs pieds, ce qui permet de garantir la perméabilité du filtre en surface. Ils protégent les bactéries contre l’action des utra-violets.
Le massif de bambous intervient pour un traitement secondaire. Ils sont particulièrement efficaces pour l’épuration de l’azote et du phosphore. Le bambou a une croissance rapide : il atteint sa taille adulte au bout de 2 mois, puis il mûrit durant 4 ans. Quatre années durant lesquelles il joue son rôle épurateur avant d’être coupé et valorisé.
Entretien
Une fois par an en automne, il faut couper les roseaux. Cette opération appelée faucardage, permet d’apporter de l’oxygène aux bassins. Les bambous sont coupés à maturité.
Résultats
Les performances épuratoires de ce système sont jugées bonnes : niveau D4 (rendement de 98% sur la DBO et les MES). Un très bon rendement est obtenu sur les matières en suspension. La flore bactérienne développée eu niveau du système racinaire permet la dégradation de la matière organique.
On estime que les chaumes des bambous peuvent exporter 600 kg/ha d’azote et 250 kg/ha de phosphore.
Je, soussigné déclare vouloir mettre en place une filière d’assainissement non collectif non réglementaire pour traiter les eaux usées de mon habitation située à l’adresse : Les Nouals 82800 Bruniquel.
La filière proposée ne fait aujourd’hui l’objet d’aucune recommandation technique officiellement validée et n’est pas décrite dans les filières réglementaires. Par ailleurs, je n’ai pas déposé de demande de dérogation auprès de la préfecture pour obtenir une véritable autorisation réglementaire. J’engage donc ma seule et entière responsabilité quant à la mise en œuvre de cette filière, à son entretien, et en cas de problèmes engendrés, de quelle nature qu’ils soient.
Je m’engage à :
- mettre en œuvre la filière en respectant strictement les plans que je vous ai transmis dans mon dossier technique, à la maintenir en parfait état de fonctionnement, et à l’entretenir selon les modalités décrites dans mon dossier technique.
- installer un regard en sortie de la filière afin de permettre le prélèvement d’un échantillon représentatif de l’effluent traité, afin de l’analyser.
- permettre l’accès aux autorités sanitaires et/ou services territoriaux (SPANC), pour vérifier l’état et le bon fonctionnement de la filière et réaliser des prélèvements.
- faire analyser les effluents traités par un laboratoire agréé, à mes frais, en sortie de la filière, au minimum, 1 an et 2 ans après la mise en service de l’installation.
Si les résultats des analyses se révèlent être non-conformes vis à vis de la réglementation, je m’engage, dans les plus brefs délais, à prendre des dispositions pour améliorer l’efficacité de mon installation (modifications).
Je ferais analyser les effluents traités, au minimum, 1 an et 2 ans après la réalisation des modifications, à mes frais. Si les résultats des analyses se révèlent être encore non-conformes à la réglementation, malgré les modifications apportées, je m’engage, dans les plus brefs délais à remplacer ma filière par une filière réglementaire.
580 € de facture énergies / an (tout compris)
24 kWhep/m2/an pour le chauffage
58 kWhep/m2/an pour tous les usages
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Source : Google Analytics
Février 2005 : stage d'une semaine à l'écocentre du Périgord (www.ecocentre.org)
Théorie et pratique de la construction écologique.
Théorie les matins : Bioclimatisme, matériaux, solaire actif et passif, gestion de l'eau. Pratique les après-midi : Terre crue, terre-paille, chaux-chanvre, monomur.
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Printemps 2005 : début de la recherche d'une maison à rénover.
Eté, automne, hiver 2005 : visites de maisons anciennes à rénover.
Astuce : Je prospecte directement sur le terrain en sillonnant la zone et en contactant les voisins pour connaître les propriétaires de biens susceptibles de nous intéresser... Long et peu fructueux, mais on finit par bien connaître tous les hameaux, ce qui est pratique quand on discute par téléphone avec les agences immobilières et permet d'éviter des déplacements inutiles.
Evolutions du projet :
- Notre zone géographique de recherche se réduit. Alors que nous cherchions assez largement autour de Montauban, nous finissons par nous centrer sur 3-4 villages situés à mi-chemin entre nos lieux de travail respectifs.
- Devant la difficulté à trouver un bien correspondant à notre budget, nous commençons à rechercher un terrain nu et à envisager la construction d'une maison neuve.
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Hiver 2005-2006 : visites de terrains nus.
Janvier 2006 : contact et envoi d'un mail décrivant sommairement notre projet à tous les architectes susceptibles d'être un peu "branchés" par l'écoconstruction.
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10 Février 2006 : visite du terrain situé aux Nouals par le biais d'une agence.
14 février 2006 : dépôt de la demande de CU par le propriétaire du terrain.
Ne jamais faire comme ça. Déposer votre propre CU détaillant un minimum la nature de votre projet. Ca vous évitera d'en redéposer un autre plus tard et d'attendre à nouveau... Nous avons attendu 3 mois que
Evolutions du projet : ce terrain n'est pas nu ! Nous refondons donc nos plans en respectant les limites de l'existant, les hauteurs, les matériaux.
24 mars 2006 : signature du sous-seing chez le notaire (date d'achat prévue = 24 juillet).
mai 2006 : réponse négative de la DDE pour le CU. Le terrain étant situé dans une zone agricole (POS) et la grange n'étant pas référencée comme bâtiment à usage d'habitation, il n'est pas possible d'y faire une maison.
Nous prenons contact directement avec le maire pour voir quelles sont les marges de manoeuvre. Nous lui présentons notre projet. La situation de la parcelle (dans le hameau + comportant déjà un bâti + desservie par les réseaux + probablement zone constructible dans le PLU à venir), lui permet de se prononcer favorablement sur notre éventuel futur permis de construire.
Printemps 2006 : convaincus de l'utilité d'un regard global, nous souhaitions avoir le soutien d'un architecte, au moins pour l'avant projet, le permis et les descriptifs techniques. Dans un premier temps, nous avons besoin d'une estimation du coût global.
Une architecte de Toulouse a répondu positivement à notre demande et s'est déclarée compétente pour un projet de ce type. Nous lui avons également demandé de reprendre nos plans pour nous proposer autre chose...
Elle (et son collègue) nous proposent un nouveau plan : la surface totale est nettement agrandie, la forme est beaucoup moins compacte, les aspects bioclimatiques sont peu pris en compte. Après plusieurs modifications, nous arrivons ensemble à un plan "intermédiaire". Elle doit chiffrer ce plan. Inquiets, nous prenons la précaution d'attirer leur attention sur la cohérence entre budget et projet...
12 juillet 2006 : signature d'un avenant au premier sous-seing (date d'achat prévue = 17 février 2007).
mi-juillet 2006 : fin de la collaboration avec l'architecte. Nous disposons d'un chiffrage très sommaire (et très cher) du plan qu'elle nous a proposé. En appliquant un ratio de surface, nous avons un chiffrage de notre plan. C'est peu dire que nous sommes déçus (facture de 1200 € qui nous reste en travers !).
Mise en forme du dossier de permis de construire. Rendez-vous avec le CAUE 82.
04 août 2006 : dépôt de la demande de permis de construire à la mairie.
Septembre-octobre 2006 : prise de contact et demande de devis à plusieurs artisans (charpentiers, maçons, installateur du réseau de récupération des eaux pluviales)
05 septembre 2006 : retour de la demande de permis à cause d'un mauvais calcul de SHON. Nous renvoyons un courrier expliquant notre calcul et un schéma montrant clairement les surfaces comptabilisées.
Ne pas hésiter à mettre une planche de plus pour expliquer un détail éventuellement litigieux.
Fin septembre 2006 : réception de la réponse provisoire de
Octobre 2006 : échanges avec l'ABF.
Ne pas hésiter à les appeler pour avoir des nouvelles, sinon le permis va suivre tout le circuit (ABF - DDE - mairie - particulier - mairie - DDE - ABF !)
Discussions à propos de la tonnelle (!), de la position de certaines fenêtres et surtout à propos des panneaux solaires. Résultat : nous n'avons pas le droit de mettre les panneaux (
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26 novembre 2006 : acceptation du permis de construire. Affichage en mairie et sur le terrain.
Décembre 2006 : recherche d'artisans pour la partie ossature/bois.
20 décembre 2006 : dépôt de la demande définitve de prêt à la banque.
04 janvier 2007 : rendez-vous avec le plombier-électricien.
05 janvier 2007 : rendez-vous sur un chantier avec le charpentier.
08 janvier 2007 : première intervention sur le terrain : un trou pour voir la nature du sol.
17 janvier 2007 : la banque nous demande des compléments pour la demande de prêt : ils veulent les devis des artisans, le chiffrage de l'archi ne suffit pas pour le prêt à taux 0%.
18 janvier 2007 : 3ème rendez-vous avec le maçon.
19 janvier 2007 : devis - chanvre, chaux, tomettes, planchers.
22 janvier 2007 : 2nd rendez-vous avec le charpentier.
1er devis du maçon.
26 janvier 2007 : rendez-vous avec un autre plombier-électricien.
29 janvier 2007 : nous avons au moins 1 devis pour chaque corps de métier (terrassement, fondations, ossature-charpente, plomberie-électricité). J'envoie tout ça à la banque.
Il reste à discuter avec chacun des détails techniques et des matériaux, à voir ce que l'on peut faire nous mêmes, à caler les plannings. Nous prévoyons de faire une réunion de chantier fin février.
2 février 2007 : arpentage et relevé topographique des parcelles.
13 février 2007 : réception de l'offre de prêt définitive de la CASDEN. Il faut attendre 11 jours avant de répondre positivement (délai de réflexion obligatoire pour protéger les consommateurs d'eux-mêmes... nous ça fait juste un an qu'on réfléchit, alors 11 jours de plus ou de moins !).
16 février 2007 : finalement non, pas de signature de l'acte de vente chez le notaire, c'est un peu repoussé (mais pas nos cheveux !).
23 février 2007 : un petit coup de fil à tous les artisans pour ne pas perdre le contact et s'assurer qu'il n'y a pas de changement de leur côté. RAS.
24 février 2007 : renvoi de l'offre de prêt acceptée et demande du 1er déblocage de fonds pour acheter la parcelle principale.
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05 mars 2007 : C'est fait ! 13 mois après la première visite du terrain de nos rêves, nous en sommes enfin propriétaires.
10 mars 2007 : achat de la bande de terre (3x15 m)à l'ouest aux autres voisins. Ca aussi c'est fait !
13 mars 2007 : demande de devis à l'entreprise Solena (électricité-plomberie-solaire). A priori, intéressant car
1) très souple sur une répartition du travail (gaines pour moi, tableau pour lui...).
2) propose différentes options possibles (prises de terre, basse tension, câbles blindés...).
3) connaît câbles blindés et interrupteurs de champs.
11-15-17 mars 2007 : tri et rangement des matériaux écroulés, démontage des toitures restantes.
15 mars 2007 : rencontre de travail avec les charpentiers, on avance, on précise.
17 mars 2007 : rencontre avec un artisan susceptible de faire l'épuration par filtres plantés, Damien à Vaour.
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19 mars 2007 : déblayage et démolition de l'existant (pas tout).
20 mars 2007 : décapage du terrain sous la maison.
21 mars 2007 : tentative d'implantation du périmètre des fondations. Comme le relevé topographique ne correspond pas à la réalité, il nous faut changer un peu nos plans et démolir un peu plus la petite maison à l'est.
23 mars 2007 : re-démolition.
24 mars 2007 : implantation du périmètre des fondations.
mars 2007 : recherche de briques de terre crue de récupération.
26 mars 2007 : creusement des fondations.
30 mars 2007 : achat du liège pour l'isolation des fondations. Rencontre avec un menuisier de Montauban (Romanzin) pour les fenêtres et les portes. Visite à la briquetterie de Nagen (31) pour voir les briques de terre crue (ou plutôt non cuites !).
31 mars 2007 : pose du liège dans les trous des fondations pour isolation. 2nd devis pour électricité-plomberie.
02 avril 2007 : coulage des fondations. calage de la suite du chantier avec le maçon.
06 avril 2007 : recherche de solutions alternatives au PVC pour les évacuations.
Week-end de Pâques : construction du cabanon de chantier. Rencontre sur le chantier avec Solena pour fignoler le devis.
Avril 2007 : suite construction du cabanon et de la tonnelle.
27 avril 2007 : Didier (maçon) attaque les 2 rangs d'agglos de soubassement.
28 avril 2007 : petit chantier participatif pour faire des essais de mélanges à bancher (chaux-chanvre, terre-paille, terre-copeaux).
30 avril 2007 : achat et transport des tuiles anciennes récupérées à 5 km.
3 mai 2007 : acompte pour le maçon et l'électricité / chauffe-eau solaire.
4 au 8 mai 2007 : construction du soubassement en agglos. mise en place du hérisson 25 cm.
5 mai 2007 : j'ai trouvé ~ 300 briques de terre crue (démontées) pour 80 €.
6 et 8 mai 2007 : suite construction du cabanon : remplissage des murs.
14 mai 2007 : achat des gaines et tuyaux pour les arrivées d'eau et d'électricité, le chauffe-eau solaire, la cuve de récupération des pluviales. Contact et rencontre avec les fournisseurs/revendeurs de tuyaux d'assainissement (PEHD, PP, grès).
11, 14 et 16 mai 2007 : construction de la base du mur de refend en pierres.
15 mai 2007 : acompte pour la commande de bois.
16 mai 2007 : Véolia installe l'eau. Ces malins ne savaient même pas où passe leur conduite ! Heureusement Gérard leur a fait gagner du temps.
17 mai 2007 : récupération d'une 20aine de vieux sacs de chanvre (100 L) pour un prix intéressant chez Nathalie.
18 et 20 mai 2007 : passage des gaines dans le hérisson.
25 mai 2007 : encore quelques galères pour pouvoir mettre autre chose que du PVC, mais finalement j'ai les tuyaux en PEHD, la machine à souder, l'artisan qui sait le faire ! (Merci à Pierre Chapelle de Geberit, FPIA à toulouse et Olivier Capieu).
Gérard Dubuisson (charpentier) a amené la grue sur place.
28 mai 2007 : suite passage des gaines dans le hérisson + pose de la plomberie en PER.
30 mai 2007 : devis main d'oeuvre ossature et charpente.
31 mai et 4 juin 2007 : coulage de la chape de chantier - 5 cm chaux-sable.
7 juin 2007 : reconstruction de l'ancien mur situé au Nord.
8 juin 2007 : 1ère livraison de bois, installation de la grue.
11 juin 2007 : 2nde livraison de bois, suite installation de la grue.
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12 juin 2007 : Début du travail des charpentiers. 3ème livraison de bois.
13-14-15 juin 2007 : ossature appentis.
18-19 juin 2007 : solivage et sous-face appentis.
20-21-22 juin 2007 : solivage et sous-face RDC partie nuit.
19 au 22 juin 2007 : réparation du "vieux" mur en pierres au Nord.
25 au 29 juin 2007 : portique et ossature RDC séjour.
2 au 6 juillet 2007 : solivage et sous-face séjour. Début ossature étage.
9 au 13 juillet 2007 : Ossature étage.
16 au 20 juillet 2007 : Ossature étage, lattis, mur pierres.
23 au 27 juillet 2007 : Fin charpente étage, encadrements de fenêtres, sous face étage.
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30 au 4 aout 2007 : lattis, fin mur pierres, mur adobes, rangement.
6 au 12 aout 2007 : rangement, mur adobes.
13 au 19 aout 2007 : mur adobes.
20 au 26 aout 2007 : lattis, éclairage R+1, chaux-chanvre murs et toit.
2 au 7 septembre 2007 : chaux-chanvre murs et toit.
29 septembre au 1er octobre 2007 : chaux-chanvre toit.
octobre 2007 : pare-pluie, voliges, crochets de gouttière; tuiles.
Novembre 2007 : fin murs ; fin du toit.
19 au 23 novembre : linteaux ouvertures au rez-de-chaussée, début de l'ossature des cloisons.
3 au 6 décembre : charpente terrasse Nord, ossature des cloisons.
8-9-10 décembre : pare-pluie, tuiles, noue de la liaison avec la terrasse Nord.
décembre 2007 : Bouts de toit ici ou là.
Janvier 2008 : fin mur Sud, début mur de refend en béton de chanvre banché, gaines électricité.
Février 2008 : adobes + linteau mur refend terre + refend béton de chanvre + dalle poêle de masse + conduit de cheminée + début enduits chaux-chanvre
Mars 2008 : Fin refend béton de chanvre RDC et étage + début terre/lambourdes pour plancher d'étage + cloisons R+1
Avril 2008 : fin cloisons étage, installation poêle de masse, début fenêtres, enduits et chape cellier, suite mur adobes
[...]
11 octobre 2008 : emménagement.
[...]
La construction écologique et économique est une dénomination globale pour une manière de construire qui résulte de trois objectifs différents :
1 - construire "efficace" On cherche à diminuer au maximum les dépenses d'énergie nécessaire pour amener et maintenir un habitat à la température idéale de confort pour ses occupants. Cette efficacité sera atteinte en utilisant la chaleur du soleil, en isolant la maison des aléas climatiques extérieurs, et/ou en utilisant des appareils de chauffage ayant un bon rendement.
2 - construire "sain" Là il est question de bâtir un logement dont l'environnement intérieur sera dépourvu de substances nocives à la santé de ses occupants. Le premier travail consiste à choisir des matériaux et/ou composants qui ne sont pas nocifs ni ne dégagent pendant leur utilisation de substances nocives, mais cette démarche peut prendre en compte également l'impact de l'environnement géomagnétique du terrain, ainsi que celui de la végétation.
3 - construire "non-polluant" L'objectif est que la construction ne nuise pas à l'écosystème dans lequel elle se trouve et par extension, qu'elle ne nuise pas à l'écosphère entière. Les matériaux utilisés seront donc soit renouvelables soit recyclables. On privilégiera ceux qui ont consommé le moins d'énergie pour leur fabrication, ainsi que les productions locales.
Une construction écologique résulte donc d'une démarche alliant simultanément ces trois objectifs. En effet, s'ils peuvent paraître de prime abord naturellement interdépendants, ce n'est pas forcément le cas. On peut en effet construire une maison extrêmement performante (d'un point de vue thermique), mais uniquement construite en matériaux toxiques non renouvelables et non recyclables. Une maison saine n'a elle pas forcément de bonnes performances thermiques et peut aussi être construite avec des matériaux inoffensifs, mais non renouvelables. Enfin, une habitation non polluante peut être construite avec des matériaux naturels, mais nocifs, et peut elle aussi n'avoir que de piètres performances énergétiques.
Source : ekopedia