3 mars 2013

Par ci, par là

Une "poutre" en partie haute de la future fenêtre.
La suite du remplissage.






Regardez la différence de couleur entre la lumière de l'Est (lever de soleil) et celle du Nord (par la velux).


Une lampe au-dessus de la table. Une qui éclaire !
Non là c'est le soleil qui éclaire comme ça...

Jenny a nettoyé les restes de joints sur les carreaux de la salle d'eau. Ca brille !


THE chantier invisible (pour nous) : l'arrière du cabanon.
MAIS très visible pour les voisins, donc important.
Liteaux pour le remplissage qu'on fera par l'intérieur.
Bardage simple en vertical.



Couvre-joints. Encore avec notre stock de liteaux ! Trop utile.

La gouttière en provisoire. On mettra surement un bidon pour récupérer.

Le printemps pointe. Lancement des travaux potagers... Fèves, oignons, petits pois, ail.
En partie basse. La partie haute va être à peu près au repos cette année, couverte de bon fumier de cheval.

L'effet rebond: quand économiser l'énergie nous fait consommer plus


Source : slate.fr
par Catherine Bernard

  • Entre les normes et la réalité, l'écart est parfois impressionnant. La faute aux normes pas forcément bien pensées, d'abord, mais aussi, et surtout, à l'effet rebond. L'effet rebond?
  • Evoquer ce phénomène était encore, il y a quelques années, très politiquement incorrect. Et pour cause: avec l'effet rebond, la croissance verte devient un objectif extrêmement compliqué à réaliser... sauf à ne rester qu'un simple slogan !
  • Aujourd'hui, cependant, le phénomène commence à faire consensus et interroge au plus haut niveau de la société : preuve en est le rapport que vient de publier le très sérieux Conseil d'analyse stratégique, «Comment limiter l'effet rebond des politiques d'efficacité énergétique dans le logement?».
  • «On estime que la moitié de la consommation énergétique du logement dépend des caractéristiques techniques du logement (isolation, efficacité du bâtiment et de l'appareillage) et que l'autre moitié dépend des comportements de consommation.»
  • Or ces derniers sont largement déterminés par des idéaux sociaux et culturels souvent en contradiction avec les préoccupations écologiques du moment
  • D'autant que les particuliers maîtrisent mal la hiérarchie des postes consommateurs d'énergie
  • Pour diminuer cet effet rebond, les politiques publiques doivent donc s'attaquer directement aux représentations sociales pour modifier en profondeur les comportements.
  • Un «nudge» (coup de coude, littéralement), c'est un dispositif destiné à provoquer, par défaut, un comportement du consommateur correspondant à la politique publique choisie.
  • Des expériences dont le CAS tire 4 recommandations:
  1. mieux informer tout d'abord les ménages sur les économies qu'ils peuvent réaliser par une politique active et ciblée (messages individualisés)
  2. comparer leur consommation énergétique à celle des ménages vivant dans des logements comparables
  3. lorsqu'une rénovation thermique vient d'être réalisée, pointer du doigt les économies réalisables grâce à elles, à comparer aux économies réellement actées.
  4. pourquoi pas multiplier les «concours» locaux de meilleures pratiques énergétiques. 

23 janv. 2013

Du banché terre-chanvre

Avant la neige.
Pendant la neige.

Petit chantier au chaud : maintenant que le mur en terre est fini côté Nord au 1er étage, je peux remplir cette travée du mur de refend Ouest/Est que nous avions laissée vide pour pouvoir "noyer" l'extrémité du mur en terre et lier ces 2 murs.

Donc dans l'ordre, coupe du mur du Nord vers le Sud : OSB, laine de bois, terre-chanvre en cours de coffrage, [coffrage OSB] enduit fin à venir
J'ai mis une couche de laine de bois au fond du caisson, contre la plaque d'OSB qui est côté grenier et qui reste en place, pour améliorer l'isolation. Les autres travées sont juste remplies en chaux-chanvre. A mon avis ça aurait pu être pertinent (un genre d'isolation par l'extérieur) de faire aussi ce sandwich : OSB / laine de bois / remplissage / enduit.
Notez le liteau vertical à la moitié du montant d'ossature, pour faire une accroche et une chicane pour limiter le retrait du mélange à l'intérieur de son caisson.
Le bois rond, c'est juste mon pilon pour tasser !
Le coffrage "maison".

Après démoulage : le banché est beau, malgré le mélange que j'avais fait un peu maigre en mortier (terre-sable). On voit aussi qu'avec un peu de "métier", je fais un banché plus régulier et bien lisse en surface...
Le mélange va éclaircir un peu en séchant.
Toujours un plaisir de ne travailler qu'à la terre : pas de protection, pas de tâche, séchage contrôlé, un coup de balai, éventuellement d'éponge et c'est basta.
On ne sait pas encore ce qu'on va mettre par dessus : un coup de peinture comme les autres travées ou un enduit mince terre-chanvre... enfin faut d'abord que j'aille jusqu'en haut.

25 déc. 2012

Suite et fin des piliers de la terre

Côté gauche, en sifflet.
Travailler le jour de Noël, quelle honte !
Espace pour la dernière brique.

 

Et voilà. Un peu plus d'inertie dans la maison !

Manque que le vitrage.

23 déc. 2012

Solstice d'hiver

Poursuite du chantier mur en briques.
Finalement on va vitrer en partie cette séparation entre la trémie et la chambre d'amis.
Donc j'ai mis une tablette en bois et on monte deux piliers de chaque côté.
En partie des briques que j'avais faite pendant le chantier, en partie des briques récupérées à Montricoux chez Gérard le charpentier.

Le pilier de droite, la semaine dernière, avec Catherine, de passage ici dans son tour de France.
Encore 7 briques à mettre pour arriver au plafond.
 
Vue d'en bas avec la tablette.
Le pilier de gauche, hier.
Il en manque encore 3 petites.
En habits de Noël...

Et le soleil de solstice qui pénètre jusqu'au fond des pièces... chauffage gratuit.